En ces instants,
Tout est silence
Quelques coups de marteau
Résonnent au lointain
Entre les mains artistes, un maçon
Façonne des gravures sur les murs figés
Plus près, l’écho de quelques voix
Qui chuchotent, brisent Le silence
En ce jour, le ciel est brumeux,
Sur le dos des nuages,
Les rêves, jubilent
Les vagues, se couchent dans un murmure
Sur le sable
Quant à mes pensées pertinentes
Se jettent âme et corps, sur mes pages vierges
Et blanches
En ces instants,
Une moto égaie, de son chahut
Le quartier confiné
Une voiture orpheline,
Klaxonne et passe
En cet instant précis
A toi, je pense
Que fais-tu, de tes journées ?
Ressemblent-elles à celles, de notre hier
Et ses romances
De nos jours,
Le bonheur est ivre du verre, du passé
En y pensant, il donne un peu d’’éclat
À mes longues journées, monotones
Et aux heures creuses qui s’étirent
Si lentes
Tous les sentiments implorent ton retour
Quant à mes rêves, de demain
Ils sont mal, au point
Mal, dans leur peau
Quémandent, ta présence
En cet instant,
Je me sens dénudée, d’amour,
Déracinée, de mon argile brune
Évoquant un temps
Qui excelle en moi, tant de souvenirs
Qui refusent de mourir
Et tant de belles choses
En ces instants, là
Si tu me lises et les yeux de ton cœur,
Me voient, sache, que je me remémore,
Nos regards rêveurs, langoureux
Nos cœurs qui dialoguaient, sans prononcer, mot
Fous amoureux,
Nos âmes, dans les cieux, enlaçaient, à vol d’oiseau
Que j’attende la nuit, quand s’éclaircira, le ciel noir
Par ton amour, étoile !
En ce moment, là,
Mes pensées sont devenues stériles
Mon âme fragile
Et mon cœur sensible
Et mes désirs ont perdu leur beauté, charnelle
En cet instant, je me sens fragilisée,
Mes branches assoiffées,
Quant à mon cœur solitaire,
Erre et voyage, avide de te retrouver !
En ce moment, mon cœur lourd
Dans un ciel nu
Ne rencontre que le vide,
Qui l’encercle et le balance !
En ces temps ci,
Nul n’est pas pressé d’arriver, le premier
Ni étaler aux yeux du monde, son élégance
Tout le monde, attend, comme me and you and we
Qui prennent leur mal, en main,
Gèrent, leur calendre, avec patience !