**A la mémoire de: Arthur Rimbaud, René Char, Jean Sénac
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Quand on me dit ,en vain :
Fugace , tu touches à ta fin ..
Je me sens : Monarque éternel
Suprême insecte paternel .
En réunifiant les odeurs des taudis,
Je maudis le triomphe hérité
Récemment et jadis .
Je vomis l’empire des ancêtres.
Je ferme les portes du mystère .
Je peins les galeries de mes rites ..
D’où vinrent les ténèbres de mes rides .
Je peins aussi les reliefs de mes gîtes .
Sans tacher les joues d’André Gide.…
Je repeins les tableaux de Dinet (1))
Venant de mes allées ensommeillées …
Où gambadent mes médisances
D’où surgissaient mes Croyances erronées
D’où vinrent mes redoutes ensoleillées .
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Au bout du chemin , je salue René Char
En cheminant les pentes de « Renard » 2)…
Jubilant , avant d’agiter mes plaies purulentes .
Dans mes ailleurs naufragés…
Avant que je répudiais mon opulence.
Adoptée par mes pénitences
Exposée aux quatre vents
Dorlotée, comme une fée par le temps
Je mâchais mes métaphores érigées ….
Au long de mes allées engendrées..
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Avant de se pâmer aux contrées des étangs
Où j’engendrais mon sinistre présage. !!!
Où Meriem ,divulguait ses secrets...
Révélait Comme les Cieux son auguste honorable
Au seuil des funérailles vénérables ….
Car les tonneaux vides ne font que du bruit .
Ne font que gêner le calme d’autrui .
Ahmed Khettaoui.
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Notes /
1)L’artiste Alphonse - Étienne Dinet .
2)L’écrivain :Jules Renard
3) toile Étienne Dinet